Dance and Death - [Pv - Abyss]

L'étrange être qui m'avais accompagné dans me première mission était inutile. Lent à la détente, ennuyeux, aux étranges valeurs, au code de conduite incompréhensible, au but définitivement obscur, aux motivations insaisissables, aux réflexes bestiaux et stupides.

Pourtant, même moi doit le reconnaitre, il sait manier sa lame. Je ne parle pas du massacre de simples bêtes, que n'importe qui pourrait tuer sans même sourciller. Non, je parle du massacre d'être humains. Je ne suis peut être point la meilleure en maniement de lames, car après tout je commence juste à manier cet outil de mort. Mais, malgré mon inexpérience, j'avais directement compris que la maitrise des lames d'Abyss était bien plus fine, bien plus adroite. Il n'avait pas appris uniquement en entrant dans le Dungeon, oh que non.

Il sait comment tuer. Et ça, ça m’intéresse.

Alors, je lui avais demandé, une manière plus "sociable" de dire commandé, de venir à cet endroit précis, une ruelle de Dungeon City. Je lui avais proposé un duel, et le jeune homme avait accepté. Même un individu aussi limité que lui avait du comprendre que je lui proposais un tel exercice afin de devenir meilleure, et nous voilà donc.

L'un en face de l'autre, lame au clair. Je jauge ses mouvements, sa garde, sa posture, tentant pour une fois non pas de la dénigrer, mais de la copier. Je peux critiquer beaucoup de choses, mais jamais une façon de tuer un humain. Ceci, c'est de l'art. En tout cas, alors que je sans mon sang bouillir dans mes veines, je me retiens, attendant l'assaut de mon adversaire. Arriverai-je à le contrer ? Ou me ferai-je embrocher, et devrai-je lui faire payer cet affront par sa mort, ainsi que la mienne ?

En espérant ne pas arriver à de telles extrémités.

Et bien, que c'était inattendu. La très charmante, et encore plus insupportable jeune femme qui m'avait accompagné lors de la mission contre la plante bizarre me demandait de venir la rejoindre dans une ruelle du Dungeon pour tester un peu ce dont elle, ou plutôt selon son point de vue, ce sont moi j'étais capable.

Alors me voila, de bon matin, d'un air enjoué, dans une ruelle, face à la belle inconnue qui a bien l'air décidée à en découdre. Mais pour être honnête, je tique un peu face à sa posture clairement semblable à la mienne, peut être en plus... agressif, en moins fluide.

Moi, inconsciemment, je suis tout à mon aise ; autant découper des monstres, bon, c'est mon fort sans plus, autant m'en prendre à un humain, cela me paraît tout de suite beaucoup plus.. aisé et facile. Une créature, c'est bestiole, froid, il n'y a pas vraiment grand chose à y comprendre. Alors qu'une humaine c'est l'inverse, ça se comprend, ça s’interprète, ça se lit et ça s'utile. Sans trop m'en rendre compte j'ai un petit sourire joueur au coin des lèvres alors que je regarde la jeune femme.

Une posture franche, agressive, plongeante ; une posture de meurtrière, en somme ; mais.. beaucoup trop sûre d'elle. Elle a confiance en cette posture qui est la sienne, alors qu'elle n'est pour l'instant qu'une copie de ce qu'elle n'a pas dû voir bien souvent. Sa garde est trop haute de bien un centimètre, bien trop centrée sur l'offensive, très certainement à cause de cette ascendant agressif. Le regard est un peu détourné vers la cible, très certainement dû à un instinct meurtrier très prononcé, et la vision de la lame se perd.

Enfin, rien ne sert de m'énoncer tout cela comme si je mettais ma vie en jeu dans ce petit échange. A la vue de mon pouvoir et de mon expérience, j'ai un avantage infini dans ce duel ; contrairement à elle, peut être que je me méfie trop, autant me laisser aller un peu.

Je m'élance un avant d'un geste ample pour donner un balayage horizontal, il ne touche pas, mais ce n'est pas spécifiquement le but. Je lâche ma lame en bout de parcours, qui passe derrière moi pour rejoindre ma main gauche, et décoche une percée, direction : l'épaule, je ne vais pas la tuer, quand même.

Il n'a pas l'air de vouloir raconter sa vie, comme il en a pris la désagréable habithude, et voilà qui me simplifie grandement la tache. Sans avoir une constante envie de le tuer, il m'est bien plus simple de me concentrer sur ce que mon adversaire fait, et non sur son insipide personne.

Très vite, je remarque quelques détails. Déjà, alors que dès que je ne regarde plus ma lame elle semble bouger toute seule, celle de mon adversaire ne fait jamais aucun mouvement au hasard. Tandis que ma poignée est ferme et rigide, celle d'Abyss est a pleine plus relâchée, lui permettant de faire des mouvements plus fluides et plus aisés. Est-ce vraiment cela qui le rends meilleur ? Peut être. En fait, j'en sais rien.

Toujours est-il que, finalement, après un moment d'observation, il passe à l'attaque. Un mouvement horizontal, assez simple, qui ne me touche même pas. Je lui lance un regard dubitatif. Alors, il n'allai même pas essayer de me toucher ? Cette créature a donc si peur de moi ? Un adversaire véritable essayera de me tuer, alors, j'aimerai bien qu'il fasse de même ! Ça commence déjà à m'ennuyer.

C'est alors que sa lame, ayant changé de main porteuse, fuse d'on ne sait ou pour foncer vers mon épaule. Une seconde d’intentionnellement, et bim, punition. Cependant, je n'ai pas dit mon dernier mot. J'esquive in extremis en faisant un pas sur le coté, avant de répliquer à mon tour. Il m'avait eue, en jouant à l'imbécile, mais ça ne marcherai pas deux fois. A moi de mener l’attaque !

Je ne cherche pas à la surprendre, pas à feinter, je ne cherche qu'une chose, ce que je cherche dans tout combat : le briser. Mes coups sont rapides et brutaux, et mon katana semble luire d’excitation, rougeoyant, comme si la perspective de briser la lame de l'adversaire lui semblait délicieuse. Je ne suis pas faite pour la finesse...

Elle est effectivement encore meilleure que ce à quoi je m’attendais. Cela ne va définitivement pas être une partie de plaisir de mettre fin à ce duel. Même si elle manque de technique elle a un instinct martial très développé, ce qui rend assez difficile le fait de la surprendre. Ma seule chance est donc de la dominer totalement par la technique et la supériorité physique.

Et c’est exactement ce que je compte faire ! Jouer de brutalité face à la finesse ça n'a jamais marché, même les enfants le savent... Oui, un seul coup pourrait avoir de très graves conséquences, mais les potentialités de porter ledit coup sont.. disons le, assez faible.

Parer frontalement ne servirait à rien, je préfère laisser glisser sa lame le long de la mienne en l'orientant subtilement pour attendre une ouverture. Ouverture qui je dois bien l'avouer, tarde à venir, et ses assauts incessants commencent à me fatiguer. Mais bon, j'ai tout de même l'avantage d'avoir une forme physique grandiose, merci encore à ma magie. Je prends donc mon temps, ricanant un peu devant l'échec des assauts de mon adversaire.

« Et bien ma grande, on fatigue ? On se dit que ce n'est peut être pas la bonne méthode ? Il faudrait peut être en changer, alors. »

L'échange est.. il faut le dire, assez long, avant que je trouve une ouverture. Heureusement que cette épée n'est pas n'importe laquelle, sinon elle se serait émoussée sous les coups depuis quelques dizaines de secondes. Mais c'est alors que je la vois, cette petite occasion ; assez faible, mais bien tangible. Alors que sa lame glisse une n-ième fois le long de la mienne lors d'une de mes parades, je remarque que la garde de son côté droit est un peu plus ouverte qu'à l'habitude, et je l'ai senti d'ailleurs, elle a frappé plus fort. Je laisse glisser ma lame sous la sienne avant de violemment la faire piquer faire le bas, histoire de réaliser une longue taille le long de son flanc droit.

Alors, comment tu vas l'éviter, celle ci ?

Non seulement mes coups ne le perturbent pas, mais il se permet même d'en rire. Pourtant, je sais que plus d'une lame aurait plié devant les assauts de la mienne, mais il semble dévier mes coups avec suffisamment d'adresse pour éviter cette fatalité. Grr.

« Et bien ma grande, on fatigue ? On se dit que ce n'est peut être pas la bonne méthode ? Il faudrait peut être en changer, alors. »

Changer de méthode. Oui, mais... C'est que je ne suis pas sure d'en connaitre d'autres, moi. Il faut dire que briser marche très très bien, en général. Il faut donc que je trouve mieux. Nous continuons notre petit jeu un moment, lorsqu'il décide soudainement d'y mettre un terme. Un coup un peu trop violent, et c'est une belle ouverture qu'il saisit, pour m'entailler le bas du ventre. Ouh, ça y est, ça commence.

Au lieu d'échapper un rictus de douleur, cette sensation froide, délicieuse, vient booster mes muscles, et me motiver encore plus. La douleur me réveille, exacerbe mes sens, alors que l'adrénaline provoquée par l'odeur du sang humain commence à réveiller mes pulsions. Nous nous écartons, nous faisant de nouveau face, alors que je change ma garde. Si ma précédente était plutôt basse, pour un meilleur contrôle de ma lame, je passe ma garde au niveau de ma tête, pointant la lame vers l'abdomen de mon adversaire. Ainsi, de par la longueur de mon katana, il m'est simple de couvrir une bonne partie de mon corps, et d'utiliser ma taille à mon avantage. Ne m'avais t'il pas dit de changer de stratégie ?

Qu'il en soit ainsi.

Si, jusqu’à présent, je fracassais, il est temps d'être un peu plus subtile. Telle une tortionnaire, j'allai procéder à un découpage méthodique de mon ennemi. Le trancher de long en large, non pas par violence, mais par des coups bien placés, visant directement les centres nerveux afin de faire bien plus de mal que de dégâts. Ceci devrait le surprendre.

Ainsi, à moi de le charger, après nous être de nouveau mortellement observés pendant 1 minute. Je feins de ne pas avoir changé mon style, avant de finalement tenter une attaque sournoise, un coup de pied vif droit dans la rotule. Le point de nerf présents le fera peut être s’effondrer, et alors, à moi la victoire !

Et ça touche ! Mais ça n'a clairement pas l'air de la démotiver. Je savais qu'on avait oublié quelque chose ! On a oublié de définir les règles et les limites du combat, ce qui aurait pu être parfaitement intéressant. Mais j'ai clairement l'impression que ce n'est plus le temps pour le faire, elle à l'air encore plus motivée à en découdre qu'il y a quelques secondes.

Et cette fois c'est elle que se lance dans une offensive après avoir bien détaillé la situation, elle prépare quelque chose, c'est sûr, mais quoi ? Je sens le coup fourré venir à plein nez, mais je ne sais pas d'où il va venir. Son attaque ne semble pas bien différente de d'habitude... de prime abord. Mais sa posture change bien vite au dernier moment et me décoche un violent coup de pied dans la rotule ; j'ai à peine le temps de réagir. La douleur est vive, très vive, mais très passagère. Ce qui est aussi vif et passager par contre, c'est ma pointe de colère devant cette attaque fourbe.

Pointe de colère qui m'amène à un geste peut être.. ok, beaucoup plus meurtrier que la moyenne. Un réflexe, ou un coup de rage, je ne sais pas. Enfin, je lâche ma lame et vient donner un coup de phalange en plein dans son plexus solaire. Nerfs, respiration, impact cardiaque, bref, un peu la totale. Mais.. bref, je l'ai peut être un peu mal pris.

J'ai un sourire narquois en le voyant grimacer de surprise. C'est qu'il en aurait presque oublié qui était la reine, avec tout ça. Ce n'est pas parce que j'ai encore des progrès à faire en maitrise des lames que je suis pour autant bonne à rien. Surtout comparé à cet insecte.

Sauf que ce qui aurait du le calmer fait l'effet inverse. Alors qu'il semblait déstabilisé, et que j'avais déjà fait mine de ranger ma lame, voilà qu'il réplique avec un violent coup qu'il me porte au milieu du ventre, me faisant reculer sur quelques mètres, et coupant ma respiration sur l'impact. Hmm, quelle douleur exquise. Voilà qui m'enchante encore plus. Je met un genou à terre, alors que je sens le délicieux gout oxydé du sang couler dans ma bouche, en en crachant un peu. Cela faisait deux fois que je saigne, alors que lui est toujours intact...

Je ne suis pas en colère, je ne veux pas répliquer encore plus violemment pour lui faire payer. Oh, que non. Tant de douleur, ce sang qui coule lentement de mon côté et maintenant de ma bouche... Un mélange délicieux qui ne fait que me transporter dans un état proche de l’extase. Je sens ma raison commencer à partir doucement, alors que mon sang bouillonne dans mes veines, et que, comme animé d'une volonté propre, le sang sorti de mon corps se rassemble, pour former une longue aiguille. Oh, je ne vais pas le tuer, loin de là...

"Il serait dommage que je sois la seule à saigner, tu ne trouve pas ?"

Je dis ces mots sur une voix tremblante, peinant à contenir mon envie de sang maintenant plus forte que tout. Je vais percer ce petit corps, qui va se vider comme une outre trop pleine. Et c'est sur cette pensée que je me précipite sur lui, dans un style qui relève plus de la sauvagerie que d'une réelle finesse. Je vais lui montrer, je vais lui partager, je vais le faire saigner lui aussi !!

Mince, j'y suis peut être allé un peu trop fort là non ? J'ai quelques petites secondes d'appréhension alors qu'elle commence à cracher un peu de sang. Enfin, pour être honnête je ne m'attendais pas à un tel.. sentiment face à cette scène. Dans l'idée ce n'est pas mon comportement qui m'inquiète, mais le sien. Voila qu'elle commence à utiliser sa magie pour manifester une longue aiguille de sang... je crois savoir où ça va finir.

« Il serait dommage que je sois la seule à saigner, tu ne trouve pas ? »

Et voila, je vous l'avais dit qu'elle était complètement cinglée cette pauvre femme, et bah je m'étais pas planté d'un millimètre. La voila maintenant qui me regarde avec son regard ampli d'une violente extase sanguinaire. Dans d'autres circonstance j'aurais pu trouver cela parfaitement flatteur, mais là je commence à trouver cela parfaitement déplacé.

Et la voila qui me fonce dessus pour entamer une enchaînement de coup quasi barbare, mais dont l'efficacité brute n'est clairement pas à démontrer. Je pars la première attaque, mais j'arrive seulement à la dévier et l'aiguille vient caresser ma joue, laisser une petite entaille et un filet de sang couler le long de cette dernière. Quelques échanges plus tard c'est mon côté gauche qui est entaillé, un peu plus profondément, mais pas de quoi me laisser une cicatrice définitive ; en même temps avec ma magie ce n'est pas prêt d'arriver.

Par contre ça commence sérieusement à bien faire les élans macabre. Tu veux y aller sérieusement ? Soit ! Mais revient avec un peu plus d'expérience. Lors d'un assaut qui vient par le haut, très certainement dans l'idée de me faire une longue taille le long du corps, je réplique d'un coup sec, net, et violent. Je vous avais dit que j'étais pas spécifiquement mauvais en force brute ? Je crois que oui. Bon, le problème c'est que c'est pas sa low stat non plus, et non deux lames finissent pas valdinguer à quelques mètres.

Aussi, avant qu'elle ne choisisse de créer encore une quelconque saloperie avec son sang, je choisi d'y aller un peu plus cash. De ma main encore en l'air après avoir lâché mon épée, je viens frapper sa tempe, enchaînant sur un coup de genou dans l'estomac, un coup de coude gauche en plein visage pour la sonner correctement, et pour finir, je la saisi à la gorge de la main droite pour la plaquer contre le mur d'un air autoritaire.

« C'est bon, t'as eu ce que tu voulais, maintenant, ça suffit ! »

Les deux derniers mots résonnent un peu dans la ruelle alors que mon regard est plongé dans le sien. Non là sérieusement, on me fait lever pour un simple duel et je me retrouve dans cette situation, je vais finir par me fâcher.

L'être inférieur ne s’attendait visiblement pas à mon attaque, et c'est avec satisfaction que je le vois parer difficilement mes attaques. Chaque coup que je porte est brutal, puissant, m'entrainant dans une frénésie presque incontrôlable, alors que chaque muscle de mon corps, chacune de mes pensées, est uniquement basée sur l'envie d'obtenir plus de sang.

Une blessure sur sa joue, une autre sur son coté gauche, et c'est maintenant le bruit de son sang coulant qui s'ajoute au mien, au milieu du fracas des lames qui s'entrechoquent. Voilà qui rééquilibre les choses ! Je le vois dans ses yeux, je le sens dans ses attaques, je le sens dans mon corps... Il commence à percevoir la douleur, ce sentiment si désagréable, si horripilant, que tous les humains partagent. Et j'en suis la cause, oooh que c'est grisant. Je veux lui infliger encore plus, plus, toujours plus, qu'il souffre, qu'il se décompose, qu'il perde la raison, qu'il s'embrase, qu'il se consume !

J'aurai pu continuer ainsi longtemps, le plongeant définitivement dans l'abîme, et me condamnant par la même occasion, mais sa supériorité technique lui permet de nouveau de prendre l'avantage, stoppant mon envie de sang par un enchainement parfait, me neutralisant avec brio. Un bel enchainement de coups, une dextérité hors norme, et me voici plaquée contre un mur, alors qu'il me tiens la gorge avec la main.

« C'est bon, t'as eu ce que tu voulais, maintenant, ça suffit ! »

Son regard plonge dans le mien avec une lueur autoritaire, mais je ne fais que lui répondre avec un sourire, bien que hoquetant du sang périodiquement. Effectivement, je lui avais transmis ma douleur, et c'est ce qui me motivais par dessus tout.

"Tu te bats décidément... bien, et ton sang... a une odeur unique." Je fais une pause, crachant encore un peu de sang, avant de mettre ma main sur son bras "Heureusement, d'ailleurs. Je t'aurai maté, sinon... Une telle perte serait dommage. Et j'en serai... morte. Fâcheux." Je laisse passer un nouveau silence, alors que la frénésie du combat, et celle de l'hémoglobine, s'estompe un peu. J’exerce une pression sur son bras, pour qu'il me relâche, mais il ne semble pas décidé. J'ai un soupir, avant de lui lancer un petit regard méprisant "Tu peux me lâcher... Si je voulais réellement ta mort, tu serai déjà étendu dans ton sang."

Il faut toujours tout expliquer aux créature inférieures, c'est lassant.

Et bien, que voila une motivation sans faille de la part de notre grande guerrière. Et son petit monologue alors que je la tiens par la gorge aurait presque un effet plaisant ; mais bon, il faut encore qu'elle finisse sur un de ses accès de fierté mal placé, qui cette fois me fait lâcher un petit rire alors que je relâche mon emprise autour de sa gorge.

« Toujours du répondant même dans ton état, je t'aime bien finalement. » dis-je avec un petit sourire narquois.

Je vais récupérer mon épée et la rengaine, m'époussetant un peu et utilisant ma magie pour soigner mes quelques blessures. Décidément ce combat aura été plus intense et dangereux que prévu.

« C'était un peu plus violent que ce que j'avais imaginé, mais je ne peux pas dire que ça m'ait déplu pour autant. Si tu veux m'accompagner pour le boss du dixième, je t'attends demain à 14h devant le Dungeon. »

Sur ces mots, je reprends la direction de chez moi, espérant revoir notre belle guerrière demain, ne serait-ce que pour quelques chamailleries amusantes supplémentaires.